Dans un marché saturé d’agences et de consultants, comment se différencier durablement ? La réponse pourrait bien résider dans un renversement stratégique radical : créer son média professionnel avant de proposer ses services. Ce modèle émergent, baptisé « Media-First Agency », transforme la création de contenu en actif stratégique et en levier de crédibilité. L’exemple de Distilnews, média devenu référence des spiritueux en France avec plus de 6500 abonnés professionnels, illustre la puissance de cette approche dans la filière boisson.

Comprendre le modèle « Media-First Agency »
Inverser la logique traditionnelle : du contenu à la prestation
Le modèle classique d’une agence repose sur une équation simple : prospecter des clients, vendre des prestations, puis créer du contenu marketing pour alimenter le cycle commercial. Le modèle « Media-First » inverse cette logique en plaçant la création de contenu éditorial au centre de la stratégie. L’objectif n’est pas de promouvoir directement ses services, mais de rendre un service informationnel gratuit à une audience ciblée.
Pour Frederic Roginska, guest de l’épisode 66 de SuperPotion™, son approche trouve ses racines dans les newsletters américaines à succès comme Morning Brew ou The Hustle, qui ont démontré qu’une audience engagée et qualifiée constituait un actif plus précieux qu’un simple fichier prospect. En France, le secteur des spiritueux et de la boisson en général reste encore largement inexploité selon ce modèle, offrant des opportunités significatives aux acteurs qui sauront s’y positionner.
Les trois piliers fondamentaux
Le modèle repose sur trois principes structurants. Premièrement, la régularité obsessionnelle : publier quotidiennement ou hebdomadairement sans interruption crée une habitude de consommation chez l’audience. Frédéric Roginska a publié 850 newsletters quotidiennes consécutives, établissant une présence constante dans la boîte mail de milliers de professionnels.
Deuxièmement, la valeur d’usage réelle : le contenu doit résoudre un problème concret. Pour les professionnels des spiritueux, ce problème est la veille chronophage. Distilnews condense l’actualité internationale en quelques minutes de lecture, libérant du temps précieux.
Troisièmement, la propriété de l’audience : contrairement aux réseaux sociaux où l’algorithme contrôle la distribution, posséder les emails de ses abonnés garantit un accès direct et pérenne. Cette indépendance permet de migrer entre plateformes techniques sans perdre son audience.
Pourquoi ce modèle s’impose en 2026
Plusieurs tendances convergentes expliquent l’efficacité croissante de ce modèle. La fatigue des algorithmes sociaux pousse les professionnels vers des canaux plus prévisibles comme l’email. Les newsletters connaissent un renouveau, portées par des outils techniques plus accessibles et performants.
Par ailleurs, les moteurs de recherche basés sur l’intelligence artificielle (ChatGPT, Claude, Perplexity) valorisent les sources d’autorité régulièrement mises à jour. Un média actif bénéficie ainsi d’un double référencement : traditionnel sur Google et nouveau sur les LLM. Les tests réalisés par Ludovic Mornand lors de l’épisode montrent que Distilnews apparaît quasi-systématiquement dans les réponses de ChatGPT, Claude et Perplexity aux requêtes sur les spiritueux en France, multipliant les points de contact avec l’audience cible.
Anatomie d’un succès : 5 ans pour construire un média de référence
La phase de lancement : tester sans pression
Fin 2020, Distilnews démarre comme une simple newsletter hebdomadaire gratuite envoyée via SendFox, un outil basique acquis pour 49 dollars sur Appsumo. L’approche initiale privilégie la simplicité technique pour se concentrer sur l’essentiel : agréger l’actualité internationale des spiritueux via des flux RSS et la repackager dans un format digeste.
Cette phase exploratoire, sans pression financière ni attente de résultats immédiats, permet d’affiner progressivement le format. Les premiers milliers d’abonnés se construisent lentement, principalement par bouche-à-oreille et partages organiques. Le seuil psychologique du millier d’abonnés valide la pertinence du concept et légitime les premières approches commerciales auprès de sponsors potentiels.
Le passage à la quotidienne : industrialiser sans s’épuiser
Après un an d’hebdomadaires, une frustration émerge : trop d’actualités intéressantes doivent être écartées par manque d’espace. La préparation d’un hebdo prend deux jours complets, temps durant lequel une masse d’informations est consommée mais non valorisée. La solution s’impose : créer une quotidienne pour augmenter le débit de publication.
Ce passage à la quotidienne introduit un modèle freemium. L’hebdo gratuit continue d’exister comme porte d’entrée, tandis que la quotidienne devient payante par abonnement. Cette décision stratégique répond à une logique simple : une quotidienne représente un service tangible justifiant un prix, là où un hebdo gratuit construit la notoriété.
Techniquement, le workflow s’optimise grâce à l’automatisation. Les flux RSS centralisent la veille, des outils permettent de capturer rapidement les actualités repérées sur les blogs spécialisés, LinkedIn ou Instagram, et le travail quotidien se réduit à une curation éclairée plutôt qu’à une recherche exhaustive. Le temps investi dans la quotidienne bénéficie également à l’hebdo, créant une synergie productive.
L’écosystème tentaculaire : multiplier les points de contact
Une fois la base installée, l’écosystème se développe par couches successives. Barnews naît du constat qu’un média spécifiquement dédié aux bars permettrait un traitement plus approfondi de cette thématique. Même logique avec Jigger Daily, version anglophone qui traduit les contenus français tout en agrégeant l’actualité internationale, créant ainsi une boucle vertueuse : Jigger Daily devient source pour Distilnews.
Le podcast DistilCast ajoute une dimension audio, initialement par simple lecture des newsletters, puis évoluant vers des interviews longues. Chaque brique de l’écosystème renforce les autres : un abonné Distilnews découvre Barnews via les recommandations automatiques intégrées au système Ghost, un auditeur du podcast s’abonne aux newsletters pour approfondir.
Cette architecture modulaire présente un avantage commercial décisif. Un annonceur peut sponsoriser une publication dans Distilnews, puis étendre sa visibilité en traduisant le contenu dans Jigger Daily, en l’évoquant dans le podcast, ou en le relayant via Barnews. L’offre commerciale se démultiplie sans créer de nouveaux contenus ex nihilo.

L’infrastructure technique : Ghost, RSS et automatisation intelligente
Pourquoi Ghost s’est imposé comme solution centrale
Après avoir testé SendFox, Patreon puis Substack, le choix s’est porté sur Ghost, plateforme open-source dédiée aux newsletters et médias. Contrairement à Substack qui prélève 10% de commission sur les abonnements payants, Ghost fonctionne sur un modèle d’hébergement fixe sans commission, rentabilisant rapidement l’investissement.
Ghost combine deux fonctionnalités critiques dans une seule interface : la gestion de site web et l’envoi de newsletters. Chaque article publié peut simultanément alimenter le site (pour le référencement naturel) et être envoyé par email aux abonnés. Cette double diffusion maximise la portée de chaque contenu produit.
La possibilité d’auto-héberger Ghost offre un contrôle total sur les données et supprime toute dépendance à un fournisseur tiers. Pour un entrepreneur gérant plusieurs médias (Distilnews, Barnews, Jigger Daily), l’économie d’échelle devient substantielle : un seul serveur héberge tous les sites contre des frais mensuels par site chez les solutions hébergées.
Le système de veille : RSS et intelligence humaine
La base de la curation quotidienne repose sur les flux RSS, technologie ancienne mais toujours irremplaçable pour agréger automatiquement les publications de centaines de sources. Un lecteur RSS centralise les nouveaux articles de The Spirits Business, Class Magazine, Drinks International et dizaines d’autres médias anglophones.
Cette veille automatisée se complète d’une surveillance active sur LinkedIn et Instagram, plateformes où les marques annoncent souvent leurs nouveautés avant les médias traditionnels. Des outils permettent de capturer rapidement ces informations dans un système de prise de notes, pour traitement ultérieur lors de la composition de la newsletter.
L’intelligence artificielle commence à jouer un rôle dans le traitement de ces flux, notamment pour filtrer, résumer ou traduire certains contenus. Toutefois, la curation finale reste humaine : seul l’œil expert peut évaluer la pertinence d’une information pour l’audience spécifique de professionnels francophones.
Ce que les stats révèlent
Pour mesurer l’audience sans compromettre la vie privée des lecteurs, Plausible remplace Google Analytics. Cet outil respectueux du RGPD fournit les métriques essentielles (visiteurs, pages vues, sources de trafic) sans cookies de tracking ni revente de données.
Les données révèlent que 80 à 90% du trafic provient soit du search (Google) soit de visites directes (personnes tapant directement l’URL ou ayant un bookmark). Les réseaux sociaux ne représentent qu’environ 10%, et les chatbots IA (ChatGPT, Claude, Perplexity) environ 1% à ce stade. Ces proportions confirment l’importance du référencement naturel et de la mémorisation du nom de marque.
IV. Monétisation progressive : sponsoring, abonnements et projets annexes
L’hebdo gratuit sponsorisé : premier levier de revenus
Le modèle économique s’est construit progressivement. La newsletter hebdomadaire gratuite, atteignant plusieurs milliers de lecteurs professionnels qualifiés, a naturellement attiré les premiers annonceurs. Marques de spiritueux, organisateurs d’événements, fournisseurs de l’industrie cherchent à toucher cette audience nichée.
Le format de sponsoring privilégie l’intégration native : une actualité sponsorisée apparaît dans le flux éditorial, clairement identifiée mais traité avec le même soin rédactionnel que le reste. Cette approche préserve l’expérience de lecture et maintient la confiance de l’audience, contrairement aux bannières publicitaires intrusives.
La tarification se base sur la taille et la qualification de l’audience. Un média spécialisé de 6500 abonnés professionnels vaut davantage qu’un média généraliste de 50000 abonnés grand public, car le taux de conversion des annonceurs est supérieur. Les premiers retours sponsors confirment l’efficacité : pics de participation à des événements, leads qualifiés générés, visibilité mesurable.
La quotidienne payante : récurrence et prévisibilité
L’abonnement mensuel ou annuel à la quotidienne crée un revenu récurrent prévisible, contrairement au sponsoring qui fluctue. Même avec quelques centaines d’abonnés payants, ce socle financier couvre les coûts d’infrastructure et sécurise une base économique.
Le prix psychologique a été fixé à un niveau accessible pour un professionnel (quelques dizaines d’euros par mois), positionnant le service comme un outil de travail plutôt qu’un luxe. Le calcul de valeur est simple : si la newsletter fait gagner une heure de veille par semaine, elle est rentabilisée au regard du coût horaire d’un professionnel.
Le taux de conversion entre lecteurs gratuits et abonnés payants reste modeste, comme dans tout modèle freemium. Mais l’objectif n’est pas la conversion massive, plutôt la constitution d’une base fidèle qui croît régulièrement. La constance de publication sur 850 jours consécutifs rassure sur la pérennité du service et réduit le risque perçu par l’abonné.

French Bar Awards : capitaliser sur l’autorité acquise
Le lancement des French Bar Awards en 2025 illustre comment un média établi peut lancer de nouveaux projets en s’appuyant sur son autorité. Ce classement participatif des meilleurs bars français s’adresse directement à l’audience déjà constituée de Barnews et Distilnews.
Le modèle économique diffère : plutôt que l’abonnement ou le sponsoring direct, il s’agit de créer un événement annuel pouvant attirer des partenaires de l’industrie (marques de spiritueux, équipementiers, fournisseurs) désireux d’associer leur image à cet événement fédérateur. La première édition se construit sans garantie de sponsors, preuve que la mission (faire rayonner les bars français) prime sur la rentabilité immédiate.
Ce projet renforce l’écosystème global : les French Bar Awards génèrent du contenu pour les newsletters, créent de l’engagement communautaire, positionnent le groupe média comme acteur structurant de la filière. Les retombées indirectes (notoriété, nouvelles inscriptions newsletters, opportunités commerciales) justifient l’investissement même sans modèle de revenus direct mature.
V. Référencement 2026 : Google ET les modèles de langage
SEO traditionnel : la base toujours valable
Le référencement naturel sur Google reste fondamental malgré l’émergence des chatbots. Chaque newsletter publiée simultanément sur le site constitue une nouvelle page indexable, enrichissant progressivement le maillage sémantique autour des mots-clés cibles (spiritueux, cocktails, bars, etc.).
La régularité de publication envoie des signaux positifs aux algorithmes : le site est vivant, actualisé quotidiennement, pertinent sur son secteur. Les backlinks naturels se développent lorsque d’autres sites ou médias citent Distilnews comme source, renforçant l’autorité de domaine.
Cependant, la structure des newsletters quotidiennes n’est pas naturellement optimisée pour Google. Ce sont de courtes brèves successives sans véritable profondeur, là où Google privilégie les articles de fond. C’est pourquoi les interviews longues du podcast, retranscrites et publiées, ou les articles approfondis sur Barnews, complètent l’écosystème en fournissant ce contenu de fond.

GEO (Generative Engine Optimization) : la nouvelle frontière
Les tests effectués par Ludovic Mornand révèlent que Distilnews apparaît régulièrement dans les réponses de ChatGPT, Claude et Perplexity lorsqu’on interroge ces outils sur l’actualité des spiritueux en France. Cette présence s’explique par plusieurs facteurs : volume de contenu indexé, fraîcheur des publications, autorité thématique reconnue.
Contrairement au SEO traditionnel qui privilégie les longs articles structurés, les LLM valorisent également les contenus courts, factuels et sourcés. Les brèves quotidiennes de Distilnews, systématiquement sourcées vers leur origine, constituent une matière première idéale pour ces modèles qui synthétisent l’information.
La stratégie de présence dans les LLM ne nécessite pas d’optimisation radicalement différente du SEO classique. Les fondamentaux restent valables : publier régulièrement, sourcer ses informations, utiliser un balisage sémantique propre. La principale différence réside dans la citation : être mentionné comme source fait gagner en autorité auprès des LLM, créant un cercle vertueux de recommandations.
Le référencement cross-plateforme : Spotify, YouTube, Apple Podcasts
Au-delà des moteurs de recherche textuels, la présence audio via le podcast DistilCast (tout comme le podcast SuperPotion™ d’ailleurs) ouvre le référencement sur Spotify, Apple Podcasts et YouTube. Chaque épisode publié avec titre optimisé, description détaillée et transcription enrichit ce référencement vertical.
Les algorithmes de recommandation de ces plateformes fonctionnent différemment de Google mais partagent une logique commune : identifier les contenus réguliers, de qualité, engageants pour leur audience. La constance de publication (une dizaine d’épisodes par an minimum) et la cohérence thématique permettent d’émerger progressivement dans les suggestions.
Cette approche multicanale maximise la surface de contact avec l’audience potentielle. Un professionnel peut découvrir Distilnews via une recherche Google, un autre via une recommandation Spotify, un troisième via une mention dans ChatGPT. Chaque canal nourrit les autres par les liens croisés et la cohérence de marque.
De l’audience passive à la communauté active
Les votants des French Bar Awards : un focus group naturel
L’inscription ouverte aux professionnels pour voter aux French Bar Awards transforme l’audience passive en participants actifs. Plus de 200 inscrits dès les premières semaines démontrent l’engagement potentiel de la communauté. Ces votants deviennent un panel consultatif informel pour tester de nouvelles idées.
Cette participation crée un sentiment d’appartenance plus fort que la simple lecture d’une newsletter. Les votants ne consomment plus seulement du contenu, ils contribuent à façonner un projet collectif. Cette dynamique renforce la fidélisation et la perception de valeur du média.
Le processus de vote lui-même génère des données précieuses : quels bars émergent spontanément, quelles régions sont surreprésentées ou sous-représentées, quels critères implicites guident les choix. Ces insights informent la ligne éditoriale future de Barnews et permettent d’ajuster les contenus aux intérêts réels de l’audience.
Co-création et méthodologie participative
La transparence totale sur la méthodologie des French Bar Awards (open source, liste des votants publique, critères explicites) favorise l’appropriation collective du projet. Les professionnels peuvent critiquer, suggérer des améliorations, signaler des biais potentiels. Cette ouverture contraste avec les classements internationaux opaques où les votants sont anonymes et les critères flous.
Cette approche comporte des risques : possibilité de manipulation, tentatives de fraude, critiques publiques de la méthodologie. Mais elle génère également une légitimité supérieure, car le processus est auditable et perfectible collectivement. Les premières éditions serviront d’apprentissage pour affiner progressivement le système.
La logique d’intelligence collective sous-tend ce choix. Plutôt que de s’appuyer sur un panel restreint d’experts autoproclamés, mobiliser plusieurs centaines de professionnels dilue les biais individuels et fait émerger un consensus plus robuste. Plus le nombre de votants augmente, plus les tentatives de manipulation deviennent statistiquement négligeables.
Transformer l’attention en actif stratégique
L’audience qualifiée d’un média professionnel constitue un actif stratégique valorisable de multiples façons. Au-delà de la monétisation directe (abonnements, sponsoring), elle peut être mobilisée pour des enquêtes sectorielles, des études de marché, des sondages d’opinion. Ces données enrichissent ensuite les contenus éditoriaux.
Cette audience représente également un réseau professionnel activable. Lancer un nouveau projet devient plus facile quand on peut s’appuyer sur 6500 contacts qualifiés. Trouver des intervenants pour un podcast, des témoignages pour un article, des bêta-testeurs pour un nouveau format, devient une simple sollicitation de sa base.
L’effet de réseau joue pleinement : chaque nouvel abonné augmente marginalement la valeur de l’ensemble, car il enrichit le réseau de connexions potentielles. Un média de niche atteint rapidement un point de saturation où il capte la majorité des professionnels actifs du secteur, devenant incontournable. Cette position de quasi-monopole informationnel crée une barrière à l’entrée pour tout concurrent potentiel.
Conclusion : la patience comme avantage concurrentiel
Le modèle « Media-First Agency » renverse la logique traditionnelle en construisant d’abord l’influence, puis en la monétisant. Cette inversion stratégique exige une patience rare dans l’économie actuelle, ce qui en fait paradoxalement un avantage concurrentiel. Peu d’entrepreneurs acceptent d’investir 12 à 24 mois sans retour financier direct, créant ainsi un vide concurrentiel pour ceux qui en ont la capacité.
Les exemples de Distilnews et SuperPotion™ démontrent qu’une personne seule, armée des bons outils et d’une discipline de fer, peut créer un média de référence sectorielle en cinq ans. 6500 abonnés professionnels représentent une audience plus précieuse que 100 000 abonnés grand public, car qualifiée, engagée, et convertible commercialement.
Pour les entrepreneurs de la filière boisson, qu’ils soient consultants, agences, formateurs ou prestataires techniques, ce modèle ouvre une voie de différenciation durable. Plutôt que de prospecter en permanence, laissez votre média attirer organiquement les opportunités commerciales. Plutôt que de justifier votre expertise par des diplômes, laissez vos 850 newsletters quotidiennes en témoigner.
La révolution des LLM accentue l’intérêt de ce modèle : être cité comme source par ChatGPT ou Perplexity multiplie les points de contact avec votre audience potentielle. Le référencement ne se limite plus à Google, il s’étend à tous les assistants conversationnels qui façonneront les recherches futures.
Commencez simplement : une newsletter hebdomadaire gratuite, un sujet que vous maîtrisez, une audience de quelques centaines de professionnels. Publiez sans interruption durant deux ans. Optimisez progressivement votre stack technique. Monétisez seulement quand la valeur est démontrée. Puis développez votre écosystème par couches successives.
Dans cinq ans, vous disposerez d’un actif médiatique qui travaille pour vous quotidiennement, attirant prospects et opportunités sans effort commercial direct. Cette position de référence sectorielle ne se conquiert ni ne s’achète, elle se construit jour après jour, newsletter après newsletter, pendant que vos concurrents continuent de démarcher.
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Ludovic Mornand
PODCASTER & BOSS FINAL
Ludovic est le fondateur et directeur de Studio Blackthorns et SuperPotion™. Il anime les émissions SuperPotion™, The Bottlefield Show et 1000 Hectos, toutes les trois spécialisées dans le secteur de la boisson.
« À travers ce podcast, à la fois fun et enrichissant, j’ai souhaité marquer mon empreinte d’expert dans le secteur de la boisson alcoolisée et non-alcoolisée en invitant des professionnels de l’industrie : brasseurs, distillateurs, vignerons, cavistes, journalistes. Mon but est d’apporter de l’inspiration à ces acteurs de la filière Potions pour les aider à sans cesse se renouveler. C’est ainsi qu’est né le podcast SuperPotion™, une émission divertissante et empreinte de nostalgie pop-culture pour les années 90s. SuperPotion, un élixir d’innovation pour sublimer toutes vos boissons ! »