Stratégie & communication digitale au service des acteurs de la boisson

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“Mon travail, c’est de comprendre vraiment ce qu’il y a derrière… de creuser davantage pour proposer la meilleure solution à la marque. Les réseaux sociaux en 2021, c’est obligatoire. T’es obligé d’être dessus, t’es obligé de connecter avec le consommateur, d’avoir du contenu frais et de l’inclure dans la marque. Mais c’est pas une fin en soi, c’est un moyen d’arriver à tes objectifs. Je pense que le plus important, c’est d’arriver à fédérer des gens sur quelque chose de physique ou digital, c’est d’arriver à fédérer des gens autour d’un concept.”

Ludovic, super-Potion / Studio Blackthorns

Bienvenue dans cet épisode spécial dans lequel je vous propose de porter la cape du Super-Guest et de parler un peu de mon expérience de Brand Strategist spécialisé dans le secteur de la boisson. Pour cet épisode Hors-Série de SUPER-POTION, c’est Louis Derollepot, étudiant en dernière année de Master et alternant à la Brasserie de la Semène qui va endosser le rôle de Host. En effet, sa démarche est d’interviewer plusieurs acteurs du monde brassicole pour étayer son travail personnel et approfondir son mémoire de fin d’étude ayant comme sujet “Le numérique, de nouvelles perspectives de communication pour les brasseries artisanales”.

Nous abordons pas mal de points sur ce qu’est une marque locale, comment réfléchir à une stratégie, quels sont les outils et tendances digitales pour communiquer aujourd’hui ou encore comment les brasseries artisanales ou acteurs de la boisson peuvent tirer leur épingle du jeu en choisissant un bon positionnement. Un grand merci à Louis pour son intérêt envers Studio Blackthorns et mon émission. Félicitations à lui pour cet exercice et sa démarche globale. 🤘

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Retranscription

Louis : Est-ce que tu pourrais stp te présenter toi personnellement et ensuite présenter ton entreprise ?

Ludovic : Je m’appelle Ludovic Mornand, je suis Brand Strategist spécialisé dans la stratégie de marque et je le suis depuis un an maintenant. C’est assez récent cette spécialisation de Brand Strategist. Je suis passé par un peu toutes les sphères du design. On va dire que j’étais plus graphiste, webdesigner, Motion designer les 10 dernières années ou 15 dernières années, et je me suis spécialisé vraiment dans la marque un peu avant le premier confinement. Donc voilà, j’ai eu un parcours classique d’école d’art. Bac scientifique, puis après, j’ai fait mes marques dans deux, trois web agencies lyonnaises. Pour donner suite à quoi j’ai décidé de créer ma propre boite il y a dix ans de ça. C’était en juin 2010 et j’ai créé Studio Blackthorns, qui était une agence de communication très généraliste, globale. Je travaillais pour tout type de clients et travaillé après pour les Grandes Distilleries Peureux qui sont assez réputés (Ils ont pas mal de marques en France et dans le monde). J’ai travaillé pour eux pendant 7 ans à peu près. Du coup, ça m’a mis un petit peu la puce à l’oreille de vouloir me spécialiser un peu plus dans la boisson spiritueuse, l’alcool et, de fil en aiguille, les boissons sans alcool parce qu’il y a beaucoup d’innovations dans ce secteur. Donc voilà, ça fait deux ans que je me suis spécialisé vraiment là-dedans et que j’ai mis en place différentes marques et différentes méthodes, différentes choses pour aider les brasseurs, les distillateurs, les vignerons, les caves dans leur stratégie de marque.

Louis : Je te remercie pour ta présentation. On va parler de marques locales maintenant. Selon toi, qu’est ce qui caractérise une marque locale ?

Ludovic : Alors, avant de dire marque locale, pour moi, il faut juste redéfinir ce que c’est une marque. Une marque, c’est la perception que le consommateur a de ta société ou de ta marque, incluant les produits, la culture… C’est vraiment son instinct et son ressenti profond sur ce que tu fais. Quand tu penses, par exemple à Apple, quand tu penses à Nike, direct, tu as des émotions qui viennent dans ta tête. Et une marque, ce n’est pas juste un logo, clairement. Et ce sont des choses que les clients ne savent pas forcément ou ne font pas attention et la plupart du temps, ils disent “j’ai envie que vous travailliez sur mon identité de marque” et hop, ils pensent direct à un logo. Et après, ils pensent qu’en ayant un logo, il sera joli, il sera cool et puis ça fera une marque. Une marque, c’est vraiment plus que ça. Tu as la culture, les valeurs, la mission, la vision. Quand tu prends un iceberg, toute la partie immergée en gros, c’est ça une marque. Donc, c’est vraiment tout le travail de fond qu’il y a derrière. Et pour ça, il faut avoir une stratégie. La marque et les stratégies existent parce qu’on a tous des ressources limitées en termes de temps, de budget et de personnel. Donc, il faut concentrer cette énergie et la stratégie de marque est l’articulation de cette concentration. Et donc, c’est autour de ça que je travaille. Quand tu dis marques locales plus précisément, je suppose que ce ne sont pas des marques globales ou des multinationales ou des choses comme ça ?

Louis : Non, justement, j’allais dire qu’est ce qui les caractérise et qu’est ce qui les différencie d’une marque plus traditionnelle, à plus grande envergure ?

Ludovic : Ce qui les caractérise, on va dire, c’est peut-être avoir une dimension un peu plus intimiste avec le consommateur. Et à mon avis, on y revient de plus en plus. La génération Y s’y penche davantage que les baby-boomers qui étaient là il y a 15-20 ans, bah nos parents clairement et les Millennials sont en quête de sens de plus en plus. Ils quittent leur job, on va dire à 30/35 ans pour pouvoir vraiment se mettre dans quelque chose qui a plus de sens pour eux. Donc, je pense qu’une marque locale, pour moi, c’est une marque qui va faire beaucoup plus attention à qui elle est, avec qui elle traite. Il va y avoir une dimension éco responsable aussi parce qu’elle est locale. Elle va vouloir favoriser les circuits courts, favoriser les petits producteurs, favoriser tout ce genre de choses. Je suppose que la brasserie dans laquelle tu travailles, ils ne se fournissent pas dans un autre pays, par exemple, ou ils vont essayer d’avoir le malt, le houblon… Ça dépend peut-être…

Louis : Ça dépend. Sur la plus grosse brasserie, malterie, qui est la malterie du Château, en Belgique qui a une facilité de travail qui, à notre niveau, ne permet pas de tout faire en local, même si c’est la ligne de conduite. C’est vers là qu’on veut tendre. Mais pour démarrer ce n’est pas possible.

Ludovic : Oui, c’est toujours la même chose. C’est que tout le monde doit démarrer un moment, mais tu fais en fonction, en fonction des coûts, en fonction de ce que tout va coûter. Peut-être que pour une brasserie, par exemple, penser à l’eau qui est 80-90% de la bière, peut être aussi traiter avec de l’eau locale, etc. C’est pour ça que dans ma formation gratuite, je parle aussi d’avoir des partenariats avec l’Agence de l’eau. Ça peut être tout bête mais ça peut servir. Donc, voilà pour moi une marque locale. Elle pourrait

Louis : OK, plus intimistes et engagées on va dire. Merci. Du coup, c’est un peu la réponse à la question suivante : qu’est-ce qu’ils font ? Qu’est ce qui serait le levier de différenciation principal d’une marque locale ?

Ludovic : Quand, quand tu dis levier, tu entends quoi par-là ?

Louis : Ce qui va vraiment faire qu’on va plutôt aller consommer chez une marque locale plutôt que sur quelque chose de plus traditionnel, qu’on va aller chez le petit l’épicier du coin plutôt qu’au supermarché, acheter de la bière artisanale plutôt que de la Heineken.

Ludovic : Ça, c’est typiquement une question d’éducation et même de self-éducation. J’ai envie de dire que nos parents ils allaient au supermarché, ils achetaient de la Heineken et ils ne se prenaient pas trop la tête là-dessus. Et maintenant, il y a vraiment une éducation. Bon, y a beaucoup de greenwashing aussi, mais pour finir, les gens sont plus conscients. Ils sont conscients que la planète est en danger et qu’il faut faire attention. Et ils sont beaucoup plus conscients du problème que le plastique. Il y a pas mal de démarche zéro déchet. Il y a tout ce côté environnemental et je pense que les marques et peut être plus la génération Z (Ceux qui sont nés après les années 2000), ça va être les futurs consommateurs de demain. Et, à mon avis, ils seront encore plus portés que les Millennials sur cet aspect militant des marques. Et du coup c’est ça que les consommateurs vont vouloir retrouver. Une marque qui milite, qui a des actions concrètes aussi, pas juste une bannière publicitaire qui “on lutte contre le plastique” alors qu’on ne fait rien derrière. Il va y avoir des dimensions plus fortes que ça.

Louis : Si je comprends ce que t’es en train de dire c’est que tu penses même que ce sont les marques traditionnelles qui vont aller utiliser les avantages de la marque locale… Peut-être même que la crise sanitaire qu’on est en train de vivre accélère cette tendance.

Ludovic : Elle l’accélère totalement parce que c’est une crise sanitaire, donc ça met encore plus en valeur le fait que le monde part en live et qu’il faut faire quelque chose pour sa santé, pour la santé de la planète. Je pense que oui, ça favorise l’émergence de nouvelles tendances, de nouvelles choses. Bon, c’est un mal pour un bien et ça dure un peu trop maintenant mais en tout cas, c’est sûr que ça change définitivement la manière dont on perçoit une marque, dont on consomme, ça sera plus comme avant. Clairement, les nouvelles tendances prouvent que les choses vont se faire beaucoup plus digitalement déjà et il va y avoir d’autres manières de consommer, d’autres priorités de consommation aussi.

Louis : On va du coup parler un peu plus de leur présence numérique à ces marques locales en faisant peut être un focus comme tu le souhaites en prenant exemple sur les brasseries artisanales. On va d’abord parler de ta présence numérique et de tes habitudes personnelles. Du coup, est ce que toi, personnellement, tu es inscrit sur des réseaux sociaux ?

Ludovic : A titre personnel ? Oui.

Louis : Est-ce que tu pourrais me les citer ?

Ludovic : J’ai un Instagram perso pour la photo parce que je fais de la photo sur mon temps libre. Disons que globalement, je pense que je serais beaucoup moins présent sur les réseaux sociaux si je n’avais pas ma propre agence de com. Clairement, c’est un job qui nécessite d’être curieux sur tout ce qui se fait. Et on va dire que j’ai un compte sur tous les réseaux qui peuvent exister. Mais souvent, tu vois, tu dois créer des comptes persos pour avoir un compte pro pour l’associer, ce sont leurs manières de faire en sorte que tu crées beaucoup de comptes. J’ai un compte sur Pinterest, ce n’est pas à mon nom mais au nom de mon agence et un compte sur Twitter à mon nom propre. Mais toujours pareil, je relaye des choses de mon agence. J’ai un compte sur Tiktok, mais c’est pour l’agence. Donc personnellement on dire Facebook et Instagram et puis Linkedin. C’est plutôt professionnel et, toujours pareil, tu lies ton profil. Mais oui, je suis présent sur la plupart des réseaux qui existent sur ces plateformes.

Louis : Quel type de contenu tu suis le plus ? Qu’est ce qui défile le plus sur ton fil d’actualités ?

Ludovic : Sur les persos toujours ?

Louis : Toujours sur le perso.

Ludovic : De la photographie. Sur Insta clairement de la photo de paysage. Voilà, c’est ce qui m’intéresse. Et peut-être 2-3 marques locales et du design graphique aussi parce que je suis toujours dans les tendances graphiques. Donc, du coup, j’aime bien voir ce qui se fait, mais j’ai tendance à scinder le côté pro et côté perso, je me mets aussi un timing sur Instagram, par exemple, pour rester plus de plus de 15 minutes sur chaque compte par jour. Parce que sinon, tu peux rester 1000 ans. J’essaye de faire en sorte que mon temps soit bien utilisé. Sur Facebook, toi même tu sais, y’a tout et n’importe quoi. Du Kombini, des posts de potes et rien de trop sérieux. Quand ça devient un peu trop politique, je me désabonne et ça ne m’intéresse plus. Donc, on va dire que je passe beaucoup moins de temps sur Facebook. Je suis plus sur Instagram de manière globale, tout en limitant le temps. Mais ça va rester de la photographie et du design graphique en termes de contenu.

Louis : D’accord donc vraiment lié quand même à ton activité professionnelle, même sur ton personnel. Pour Blackthorns, tu me dis que tu es présent sur des réseaux sociaux Facebook, Instagram, Pinterest, Tiktok et Linkedin. Est-ce qu’elle est active régulièrement sur ces différents réseaux. Est-ce que tu poste régulièrement ?

Ludovic : Ouais, je poste régulièrement et c’est très important. Mais j’essaye de ne pas poster la même chose sur chaque réseau pour bien dissocier l’utilité de chaque réseau parce qu’elles n’ont pas la même. Ça m’est venu aussi depuis l’année dernière puisque j’ai créé un challenge, le 366 Cans Challenge où je créais un design de canettes par jour pendant toute l’année. Donc là, ça m’a forcément appris la rigueur et à poster tous les jours du contenu, notamment sur Instagram, parce que j’ai posté une canette par jour. Et après, voilà, je le relayais un petit peu sur les autres parce que ça fait toujours un petit peu parler. Mais après, je me suis rendu compte qu’il y a certains réseaux où ça ne sert à rien d’être trop présent ou même que les gens ne veulent pas forcément voir tes posts tout le temps. Peut-être pas sur Insta parce que ça scroll à l’infini. Les gens sont insatiables et ils en veulent toujours plus. Sur LinkedIn, un peu moins. J’ai l’impression que tu peux souler un petit peu plus vite les gens si tu postes trop, voilà.

Louis : OK, du coup, de quelle façon tu utilises chacune de ces plateformes ?

Ludovic : LinkedIn, ça va être relayer mes podcasts et quand je gagne des distinctions ou des parutions sur des blogs spécialisés, comme Packaging Of The World ou World Brand Design, des choses comme ça, des blogs qui publient des innovations, des beaux packagings. Ça m’arrive de gagner régulièrement certains contests ou concours. Donc, du coup, je relaye ça sur LinkedIn. Sur Insta je reste vraiment sur la canette. Alors du coup, quelquefois, il y a des gens qui pensent que je fais juste de la canette, mais bon, la canette, c’est juste un contenant et un packaging. Donc ce que tu peux faire sur une canette, tu peux le faire sur n’importe quel autre packaging. Mais du coup, c’est drôle, j’ai eu quelques fois des remarques ” je ne fais pas de la canette, estce que ça va le faire ?”, chose comme ça. J’ai compris qu’Instagram, il faut être mono-sujet rigoureux et poster rien d’autre pour que ça fonctionne. Généralement, tu t’abonne sur des photos de surf, plus en bas, tu ne veux pas voir des photos de chiens. Donc, du coup, c’est ce que je fais sur Instagram. Je pense que la canette et que mes design, l’année dernière, c’était un design par genre de canettes. Cette année, je remobilise les canettes que j’étais la dernière en 3D pour leur donner un aspect réel. Et du coup, on va dire que je recycle mon contenu, mais avec des nouvelles photos, etc. Des mises en situation. Et plus je le fais, plus ça marche. Donc je vais. Je ne vois pas pourquoi je changerais. Donc, clairement, j’ai vu vraiment bon sur mon Instagram depuis que je fais ça et depuis que je m’y tiens. Donc ça va rester de la canette et du design. Et voilà, parce que ça, c’est un réseau social juste, visuel pour moi. Et voilà Tik Tok, je m’y suis inscrit vraiment par curiosité, parce que je n’avais pas envie de vieillir en me disant Tik Tok, c’est impossible, etc. Je parle des gens et finalement, je m’y suis mis pour voir comment ça fonctionnait. Et là-bas, je poste aussi une canette. Mais que les vidéos que je n’ai jamais créés. Quelquefois, je faisais des posts animés en vidéo. Tik Tok, c’est de la vidéo à l’achat, mais un son qui correspond à une canette animée. Puis je vois ce que ça donne. Bon, c’est vraiment un passe-temps quand j’y pense. Ah, ça ne fait pas partie de ma stratégie. Ce réseau, c’est juste la curiosité de l’éveil. Et puis, voir comment je peux l’utiliser pour mes clients plus tard. Facebook, c’est un peu un relais de mon podcast. Ou globalement, honnêtement, il ne se passe pas grand-chose. Le taux d’engagement est moins bon, les gens sont plus au-dessus. Ça ne fait pas trop partie de ma stratégie. Après ce petit fail, ouais, je ne vais pas parler Notify. Je ne sais pas si c’est un réseau social, mais c’en est un qui est de plus en plus utilisé. Et du coup, là, c’est clairement le podcast. Donc voilà, je pense qu’on a fait un petit peu le tour de ce qui est super nouveau. Vraiment, ce que je retiens, c’est un peu chaque cas, chaque réseau, un concept. Ouais, Facebook relaye tout, on va dire, c’est un peu le fourretout. Et puis LinkedIn, ça va être plus stratégique pour avoir des nouveaux prospects. Donc il faut aller. Il faut les faire d’Hokusai les étoiles dans les yeux. Tu vois, donc, je relaye plus des concours dans lesquels je vais gagner, etc. C’est un peu plus business. Pas. Comme. Du coup, maintenant, on va parler de communication digitale et marques locales, ce que

Louis : Pour toi, la communication digitale doit forcément passer par les réseaux sociaux ?

Ludovic : Il n’y a rien de forcé. En fait, le but, c’est de comprendre qui est la marque, comment elle peut se développer. Donc le but, c’est vraiment d’avoir une relation légitime où tu poses beaucoup, beaucoup de questions. Alors, je me place en tant qu’expert qui va interviewer une marque avant de travailler pour elle ou je vais poser une question pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ça ? Beaucoup de gens viennent vers moi parce qu’ils veulent un logo. Parce qu’ils veulent un site web. Ils pensent souvent qu’ils ont besoin de quelque chose pour accomplir un autre objectif qui est un peu plus grand que ça, voire beaucoup plus grand que ça. Donc, mon but n’est pas de dire oui, faut un site web parce que vous le demandez. Le but, c’est vraiment d’essayer de chercher quel est l’objectif final. Pourquoi la personne d’un site Web si elle veut un site web ou un logo pour avoir plus de clients ou de consommateurs à de manière plus stratégique et plus intelligente de procéder ? Donc, du coup, mon travail, c’est de comprendre vraiment ce qui a ce qu’il y a derrière, de creuser davantage pour proposer la meilleure solution à la marque. J’ai envie de dire les réseaux sociaux en 2021. C’est obligatoire. Tu es obligé d’être dessus, obligé de se connecter avec le consommateur et d’avoir du contenu frais, etc. Et de l’inclure dans la marque. Mais ce n’est pas une fin en soi, c’est un moyen d’arriver à des objectifs. Je pense que le plus important, c’est d’arriver à fédérer des gens, que ce soit sur quelque chose de physique, un peu plus difficile avec le Covid, soit des événements ou des lieux physiques ou digitaux. Il faut arriver à fédérer autour d’une mission autour de quelque chose qui va donner envie aux consommateurs de s’abonner, de travailler même de manière bénévole ou des choses comme ça. Fait fédérer les gens autour d’un concept. Donc, oui, pour les réseaux, mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment et peut être même pas les premières choses à faire. Pour moi, par exemple, avoir un podcast, c’est plus important qu’avoir une page Instagram. Dans ton cas, pas forcément. Non-stop, c’est vraiment une ouais pour moi, c’est le truc qui sect. Ça te donne de la crédibilité de l’autorité dans ton domaine et ça, peu importe quel secteur d’activité. Ce que les gens vont voir, que des passionnés vont voir, que tu te réinvente toutes les semaines, tous les mois. Ça dépend de la périodicité, mais en tout cas, ils iront voir que tu essaies de creuser dans ce que tu fais, que tu essayes de placer comme leader, etc. Donc ça peut être leur donner envie d’écouter toujours plus. Et puis après, il y a une espèce de phénomène para social qui se met en place. En fait, quand tu fais un podcast, tu connais tes clients, tu les interviews tes clients ou même d’autres acteurs. Mais ceux qui vont l’écouter, tu ne les connais pas. Et eux, ils connaissent, ils ont l’impression de te connaitre. En tout cas parce qu’ils connaissent ta voix, parce qu’ils ont l’habitude de savoir ce que tu vas dire, si tu as des choses comme ça et parce qu’ils aiment bien aussi l’émission, quand tu mets dans une posture ou même si tu ne le veux pas un genre de notoriété ou de reconnaissance qui se met en place. Et du coup, ça pour montrer ton expertise, car il n’y a rien de neuf. Donc c’est pour ça que j’ai créé mon podcast et finalement, au début, je voulais créer quelque chose. Ouche parlait beaucoup de mon expertise. En fait, je me suis rendu compte que j’aime bien donner la parole aux autres. C’est ça donne plus un travail de jeu journalistique, on va dire autre chose, mais finalement, je parle de mon expérience en fonction des réponses des gens qui sont interviewés. Donc, je n’ai même pas besoin de jouer une demi-heure pour préparer mon dossier et mes questions. Et puis après, le podcast dure une heure. Et puis, ceux qui sont allumés, qui parlent, en créent un podcast, sans même forcément trop donner ton avis au ton expertise. Tu places deux trois petits trucs à certains moments pour montrer que tu sais de quoi tu parles. Mais globalement, c’est plus que les autres podcasts que moi, donc c’est aussi intéressant. Une manière de promouvoir son business et un autre, d’expérimenter la chose de façon toujours expérimentation en temps réel est révolu. Là, je suis en train de penser à un nouveau format de podcast, un deuxième pour développer sans arrêt l’expérimentation et encore plus en temps de Covid, où il faut savoir s’adapter parce que tu vois clairement que c’est un peu plus compliqué pour tout le monde. Donc, il faut avoir pour toi le podcast. Du coup, c’est un peu comme une manière de créer un peu de la proximité artificielle qui va plus loin que celle qui passe par les réseaux sociaux habituels. Bref, totalement encore plus proche. Les gens peuvent les écouter quand ils font du sport, quand ils sont en voiture. En fait, je peux l’écouter n’importe quand. Quand tu fais à manger la cuisine haute, donc, ou même quand tu es en train de travailler sur quelque chose qui nécessite trop de réfléchir ou autre. Donc, tu peux toucher les gens n’importe quand dans leur journée et ce n’est pas obligé d’être devant un écran devant. Juste des écouteurs, c’est vraiment top.

Louis : Une marque locale, elle doit communiquer de la même façon qu’une marque de plus grande envergure ?

Ludovic : Non. Non, disons que y’a pas le même budget déjà. Donc, c’est vrai que quand le budget d’une marque de grande envergure, tu vas pouvoir se positionner sur des plus gros trucs que tu vois, tu prends Brewdog, par exemple. Bon bah voilà. Ils arriveront peut-être même bientôt cotée en Bourse. Donc, on est plus sur la même planète du tout par rapport à une brasserie locale. Et pourtant, ils y sont obligés de commencer avec leur esprit punk qui est un peu rebelle dès le début. Et ça a pris. Et ils ont réussi à générer de l’argent et fédérer des gens autour de tout pouvoir se permettre plein d’autres manières de communiquer. Il y a beaucoup de bénévoles qui en vouloir travailler pour eux. Ils ont toute une mission et toute une communauté qui est très importante s’est développée. La communauté, c’est quelque chose que j’ai compris aussi depuis peu de temps d’arriver à fédérer des gens autour d’un groupe privé sur Facebook ou avoir des mails pour qu’au final, tout ne soit pas centralisé que sur les réseaux sociaux. Parce qu’au final, tu peux avoir 11 000 followers sur les réseaux sociaux. Si Instagram, du jour au lendemain il plante, tu perds tout. Mais avoir le mail d’une personne, c’est son espace intime, c’est sa boite mail. C’est ça, ça sera toujours non plus. À mon sens, une des choses les plus intéressantes et puissantes du moment c’est le podcast, donc les marques locales et les marques plus globales ne communiquent pas de la même manière et on en revient toujours à la même chose. C’est leur vision, leurs valeurs et. Voilà et leur budget aussi. Donc, ils vont pouvoir être sponsorisés par le d’Email Marketing Vision. Quand j’étais jeune, j’avais l’impression que c’était le truc à la mode parce que c’était le mec qui sortait, parce que ma mère était seule, mais les autres, puisque c’est redescendu, parce que c’est devenu un peu le truc has been quand les réseaux sociaux sont apparus. Et puis maintenant, remonter et réutiliser encore plus, notamment avec l’émergence des e-CRM depuis quelques temps et autres. Ah ouais ? Pour moi, c’est l’air, l’air lui-même. Email marketing. Je suis pas mal de mentors aussi, de gens qui sont à fond là-dessus. C’est même la mode de faire des Bellis newsletter. Je me suis inscrit, moi par exemple, à des gens dans la stratégie qui envoient un mail par jour toute l’année. Et ça fait entièrement partie de leur manière de procéder. Et en fait, finalement, je me désinscrire jamais parce qu’il y a toujours un petit truc à prendre qui est intéressant. Et puis, de fil en aiguille, tu crées aussi en autorité parce que tu es là et dans la tête des gens un peu tous les jours. Ça ne veut pas dire que les gens sont obligés de lire ou pas. Tu peux mettre de côté, puis je ne sais pas. Vendredi soir, il y a peut-être mieux à faire un vendredi soir. Je ne sais pas. Un vendredi matin, mieux tu peux. Tu lis 3 4, 5, mail dans ta boite et finalement, tu vas aller lire à tous ou peut-être pas tout le temps. Et tu restes toujours dans la tête de la personne. Limite tu l’incite aussi à se désinscrire si elle a la soul ou non. Dans certains mail n newsletter quelques pages. Mais si sa boussole, si vous recevez trop d’e-mail, pas de soucis. Inscrivez-vous de la newsletter et du coup, ça crée un truc en mode. Maintenant, c’est même intéressant parce que si je me désinscrire, je n’aurais plus ça, etc. Quelquefois, pousser les gens à faire l’inverse, de faire rester dans la chaîne, etc. Donc pour moi, le mieux, c’est vraiment récupérer le plus de mails possibles. Cependant, aller spammer, c’est très important d’avoir du contenu qu’ils veulent voir. Donc segmentés mailing list. Moi, par exemple, j’ai des vignerons et des brasseurs, des dissimulateurs, etc. J’ai commencé à segmenter la liste parce que distillateur n’a pas forcément envie de parler de bière ou de lire de la bière. Non, le coup, je l’ai segmenté, je lançais des tags et puis je leur envoie vraiment ce qu’ils veulent, ce qu’ils veulent recevoir et lire. Parce que ça va leur parler. Parce qu’ils auront peut-être posé la question sur leur domaine. Ce qu’il faut faire ou ce qui est innocent ? Et si tu l’emport du contenu neuf écrouler gratuit, n’y a aucune raison qu’il parte. Mais de fil en aiguille, peut-être pas tout de suite. Mais deux mois après, six mois après, un an après, ils finiront peut-être par me demander une prestation. Donc, on va dire que c’est du travail de longue haleine. Et voilà. Et puis, c’est ce que j’ai créé avec le podcast, la newsletter et ma formation gratuite. C’est une formation faite. Donc voilà, finalement, finalement, tu vois, ça ne sert peut-être pas tout de suite. Peut-être, mais à un moment donné, ça servira. Et puis voilà. Et puis après ? Tu as une personne de personnes, trois personnes quand j’ai fait cette formation gratuite, au début, il n’y avait personne. Cela étant, je l’ai mis sur mon site internet en première page du Monde. Commencé à a cliqué, puis emballage. À peu près une centaine de personnes qui l’ont, je l’ai mis en ligne en début d’année. Donc ça, ça me rapporte des gens. Ça me rapporte des élites qui peuvent être intéressants pour le futur. Et surtout, c’est de la démarche que les gens apprécient parce que tu l’as gratuitement des trucs. Alors faut faire attention. On est vraiment dans cette. Dans cette période, dans ce monde du tout gratuit. Et au bout d’un moment, les gens vont même plus lâcher un ou deux euros parce qu’ils ont l’habitude d’avoir tout gratuit. Donc, il faut faire attention à partir de quand tu brades les choses que tu fais, mais en tout cas, ça crée des gens intéressés et ça crée par mailing list simplement.

Louis : OK, merci. Est-ce que du coup, une marque locale en termes de communication digitale doit plutôt suivre les tendances ou se démarquer ?

Ludovic : Non, il faut qu’elle se démarque à tout prix. On en revient sur les valeurs et sur le positionnement. Le positionnement, c’est un des piliers de la stratégie de marque. C’est le pilier le plus important et le plus difficile à réaliser. Mais d’ailleurs, sur ma formation, c’est le quatrième qui parle de positionnement où généralement, tu fais une matrice de positionnement. Tu vois, tu fais une espèce de croix et tu essaies de voir un petit peu la tête du marché là où tu as de la place, en fonction de ce qui te rend unique et en veut vraiment pour se démarquer. Il faut vraiment savoir pourquoi tu crois, tu fais ça et ça va plus loin que des bières. Parce que j’aime ça. Si tu veux vraiment avoir une marque concrète qui se développe, qui reste dans la tête, il devient de plus en plus connu et qui marche parce que ça reste un business. Donc, il faut que ça fonctionne. Sinon, plus de business, plus d’argent. Mais du coup, pour rester en tête, il faut avoir un positionnement très spécifique. Il faut se démarquer et il faut savoir ce qu’il y a d’unique dans ce que tu proposes. Par exemple, pour une brasserie, je ne sais pas. Y’a pas mal de brasseries au début à Singapour. Maintenant, ça se fait aussi en France, qui travaille avec du pain, du pain rassis ou au lieu de gaspiller et de jeter du pain et l’utilisent comme céréale pour faire de la bière. Donc, du coup, bas à tous côtés, anti-gaspillage, écoresponsable, tout ça. Et du coup, ça devient pour les premières Cabet pour les premières marques qui ont créé ça. Bah, ça faisait typiquement leur unicité. Et du coup, voilà une mission au-delà de brasser de la bière. Pour moi, il faut les différencier. Et une fois que tu sais ce qui différencie des autres, il faut le placarder haut et fort sur tous les réseaux sociaux, sur la manière de vivre au jour le jour, sur une culture de marque. Et du coup, c’est ça qui va être, qui va être déterminant. Si, si, ça prend ou si ça ne prend pas. Unicité, singularité, démarcations tout le temps dans.

Louis : Est-ce que tu connais des marques locales qui auraient parfaitement intégré la communication digitale dans leur exercice ? Est-ce que tu aurais des exemples ?

Ludovic : J’ai un exemple d’une marque locale, mais québécoise que je vais interviewer. D’ailleurs, peut être cette semaine dont je parle dans ma formation gratuite, qui a très bien compris la manière de fédérer des gens autour d’une mission et pas autour d’un produit, ça s’appelle loupent Luke Mitchell. En gros, ils se positionnent comme étant des sauveurs de fruit parce qu’ils vont utiliser tous les fruits gaspillés ou rejetés et pas mal d’asso qui font ça en France. Mais eux, ils font ça au Québec et avec tout ce qui récolte, ils en font des jus, des soucis, mais ils font aussi des bières craft. Il y a même du gin et même des savons et en grosse que je trouve innovant, qui cédèrent des gens autour d’un projet qui ne donne pas, finalement, qu’un seul produit. Ce n’est pas une brassée qui dit moi, j’ai envie de brasser. Un épillet n’est pas une stout. Et puis voilà, on a une gamme de 4 Yop s’arrête et on fait des bières saisonnières deux fois par mois. Et puis c’est notre français. Okay, c’est cool et les bières peuvent être cool. Mais il n’y a pas ce petit truc supplémentaire qui fait que, du coup, pour l’autre Mitchell, je trouve ça excellent, fédère autour du gaspillage, du gaspillage du pot et crée un nombre de potions de breuvage. Il ne se cantonne pas juste à de la bière, juste à des jus, font un Ugine, etc. Mais il fédère les gens autour d’une mission de récupérer les fruits. Les fruits qui vont être jetés çà, par exemple, et ils le mettent très bien dans leur fils d’Instagram. C’est assez clair sur leur site internet, ça te donne envie d’aller de l’avant avec une marque aussi qui fait ça très bien, alors ils peuvent celui qui la tient. Sa marque très connue est le filtre à la vodka de Frédéric Beigbeder. Une vodka écoresponsable et clairement tu vas sur leur site internet. Et là, c’est typiquement ce dont je te parle. Tu vas sur leur site web et ils y mettent plus en avant. Pourquoi ils font ça ? Que le produit est alors le produit, le magnifique, le packaging ? Il est très beau la bouteille. Elle a couté 50 balles de vodka premium, mais dès la page d’accueil, ils parlent de la fondation Surfrider. Ils parlent du côté co-responsables. Ils parlent de plein de choses qui donnent envie d’acheter la marque pour soutenir toutes les causes qu’il y a derrière. Du coup, voilà d’Aiguebelle. Il a travaillé dans la pub. Dans leur interview, ils font un peu les gens qui s’y mettent et qui ne savent pas trop. Et ils savent très bien ce qu’ils font. Mais les exemples concrets de quelque chose qui fédère et qui marche et où c’est bien crafting. C’est ce que je vois. Ouais, elle a été super bien faite. Et puis basta, ça va marcher et c’est à présent dans des hôtels de luxe, etc. Le truc n’est pas très vieux, donc voilà, quand tu as une mission un petit peu plus, un petit peu plus grand que juste, brasser de la bière et créer du vin, ça, ça marche. Avant, ça le faisait, ça suffisait pour la génération de nos parents, nos grands-parents, ça suffit.

Louis : On va aller voir un peu plus loin, selon toi. En termes de communication digitale. C’est quoi la meilleure pratique ? Ça peut être en termes de contenu, en termes de façon de communiquer, en termes de support, de canal. Ce que tu veux.

Ludovic : Il n’y a pas de meilleures pratiques. Ça dépend de ton client. Ça dépend de ta marque et des choses qui vont faire sens pour certaines marques et moins pour d’autres. Mais le truc que je conseillerais à tout le monde, c’est le podcast. Pour en revenir à. Pour revenir à ce que je disais, alors je ne sais pas tu, tu peux avoir une marque de vin qui s’intéresse à ces vignerons assis ici. Si, par exemple, ce n’est pas une marque qui est qui a les mains directement dans la terre pour créer son vin. Si c’est juste une marque autour de vignerons et que c’est un assemblage, par exemple, peut être que tu peux faire un peu de cast en allant interviewer les vignerons. Et voilà, toutes les semaines, tu rentres, tu te retrouves en duo ou même tout seul, en train d’interviewer quelqu’un qui a fait tombants ou quelqu’un du milieu, etc. Et petit à petit, tu vas créer autre chose que juste. J’ai ma marque comme ça. Et puis j’essaye de l’abordant appareil vraiment pour quelqu’un qui s’intéresse aux choses, qui essayent d’innover, etc. Et puis, battures à finalement avoir des gens qui vont suivre. Peut-être qu’au début, il porte la marque. Est-ce que tu fais ? Mais c’est la manière moderne de faire du marketing. Tu vas sur pas mal de sites. On parle des études de cas maintenant qui font vendre. Tu n’as pas mal d’articles de blog qui sont là. Ce sont juste des pages qui vont avoir un contenu ultra intéressant et qui vont en fait être faite pour appâter les gens pour qui s’inscrivent à un truc supplémentaire, même si c’est gratuit ou autre. Et finalement, c’est du pub un peu masqué à ce qu’il y a de la valeur derrière et que ça aide les gens, etc. Tu vois par exemple, sur mon blog, il y a 2 fois plus de visites sur une page en question que sur la page d’accueil de mon site. Donc, en gros, la page d’accueil de mon site cravaté pourra avoir un certain message, mais ce n’est pas la porte d’entrée principale de tous ceux qui me contactent. La porte d’entrée principale, c’est un blog qui s’appelle Les tendances spiritueux 2021. C’est un dossier où tu scrolles, il y a beaucoup de contenu et assez intéressant avec les dernières tendances. Et dans un petit call to action vers le mailing list et vers la formation gratuite, vers tout ça. Et du coup, les gens s’inscrivent parce qu’ils ont lu quelque chose de cool. La formation est gratuite, donc il n’y a encore pas de coût. Et du coup, petit à petit, tu vois, ils commencent à s’intéresser à toi, à d’autres, par d’autres choses que justement mon portfolio, je n’avais pas de blog et j’essayais d’attirer les gens parce qu’il y avait des beaux designs sur mon portfolio. Là, ça ne suffit plus. Tout le monde. Il y a énormément de créatifs dans le monde et pas le mec le meilleur en design. Donc il faut arriver à se différencier et à vendre les choses autrement. Et tu vois tous un marché aussi pour toi. Finalement, tu n’as peut-être pas trouvé d’autres agences que la mienne. Qui fait qui fais ce que je fais dans cette spécialisation et à venir me contacter pour ça ? Du coup, c’est un peu un pari gagné pour moi de mon côté, parce que c’est exactement le genre de genre de choses que je veux attirer. Et finalement, ça marche. De se spécialiser et d’avoir du contenu. Mais sinon, moi, je dirais toujours la même chose. Podcasts et newsletter en top.

Louis : Superbe. Ça donne des idées. Quelle est la communication digitale la plus innovante ou originale que tu aies vu ?

Ludovic : C’est une bonne question. Un truc que t’as vu que je t’ai fait ça, c’était. Il y a un truc qui est resté pas mal sur un surligne deal parce que ça faisait rire les gens, c’était la communication de Burger King parce qu’ils sont toujours placés en tant en tant qu’outsider par rapport à McDo et du coup, ils ont toujours fait des pubs en se comparant au McDo et en étant beaucoup plus malins dans la manière dont ils faisaient les choses. Je crois qu’il y avait quelque chose à l’époque qui m’avait marqué, alors ce n’est pas récent. En 2021, ça a peut-être 5 ans, mais c’est quand il a commencé à A à taguer des tweets de gens sur les murs. Et ça, j’ai. J’avais trouvé ça vraiment super cool. Il avait posé une question, il me semble, sans tweeter, ce qui fait que Burger King est meilleur que McDo. Même ce que vous aimez ? Bordères, King et en gros, parmi tous les tweets qu’il avait reçus et il en avait sélectionné 10/15. Et il les avait tagué sur des murs, dans leurs murs, à eux ou je ne sais pas, mais en tout cas, je trouvais ça très, très cool d’arriver à exporter un contenu digital et physique. Et du coup, tu fais une extension de com juste en changeant de canal et je trouvais ça vraiment cool. Après, qu’est ce qui peut être ? Peut-être, mais tout ce qui est YouTube direct et les choses comme ça, c’est quelque chose que je n’ai pas encore utilisé. Mais Instagram Direct tube direct, tout ça est arrivé à utiliser les stories en direct pour créer du contenu et créer des auditeurs. Pour moi, ce sont un peu les nouvelles chaînes de télé modernes. Est-ce que plus personne ne regarde la télé ? En tout cas pour Millénium ? C’est la gêne Z. On est plus trop là-dedans et du coup, autant les chaînes YouTube qui prennent le relais, etc. Donc il y a pas mal de choses. Et Twitch aussi. Ouais, alors ça, c’est peut-être plus la génération que Millénium a à quelques et l’acheta, mais. Mais Twitch, j’avoue que je n’ai jamais considéré un Sauzet à calages à son Z. J’ai 25 25, 95. Je crois que Millénium encore, mais le plus épuré et plus jeune, Millénium. Mais en tout cas, Twitch le vaut aussi pas mal passer. Mais j’ai l’impression que c’est beaucoup plus artisanal ou artistique ou créatif. Bon, avec le jeu vidéo aussi, mais en tout cas, Waze, encore un peu plus, nichaient, je pense. Mais en fait, la meilleure stratégie est la stratégie qui va qui va correspondre à ton filon. C’est sûr que citer une dessinatrice qui fait de l’art comme ça sur Twitch, ça le fait bien. Si tu as un gamer, ça va le faire aussi. Y’a des trucs que j’aimais bien aussi et maintenant, tu peux programmer sur YouTube des évènements qui vont arriver dans une semaine ou deux semaines et vous perdez des screens avec. Du coup, il y a un timar et du ôta le titre. Peut-être que je vais finir par l’utiliser si ça arrive à programmer à l’avance des émissions et finalement, les gens le mettent de côté en calendrier, puis ils vont assister au truc. Donc je trouve ça cool d’arriver à programmer à l’avance ce qui va se passer comme si c’était une chaine télé. Et puis, ça fait sens avec le Covid. Finalement, pas mal d’artistes, de musiciens ont ça aussi fait des concerts à la maison. Des choses comme ça, ça a démocratisé un peu tout ça. Pour les barmans aussi, par exemple, ils ont fait des calls sur zoom, des vidéos, conférences ou à travers je ne sais pas, une quinzaine vingtaine, voire plus de gens qui vont faire un master class sur comment faire un cocktail. Certains crowdfunding sur Ulule ou Kickstarter, où les choses peuvent être, peuvent être aussi des boosts en termes de notoriété et qu’il y a d’autres en termes d’innovation récente. Les choses comme Patreon aussi. Je ne sais pas si tu connais. Moi, je commence à m’y intéresser pour mon podcast, justement la mensualisation du contenu. Je pense que c’est un peu le futur aussi parce que on est dans un monde de souscription entre Spotify, Netflix, etc. On est dans un monde où les gens sont habitués à lâcher. Je ne sais pas entre 1 et 10 euros pour des petits services comme ça mensuel et j’y crois vraiment à ce genre de truc. Moi, par exemple. En cela, j’ai commencé à faire des sondages, mais je pense qu’accessoirement, ça, je vais mettre en place un système d’inscription mensuel pour avoir du contenu exclusif. Soit sur un deuxième podcast qui sera plus le conseil, soit sur des post de blog, des articles, des newsletters, etc. En tout cas, arriver à monétiser un peu mon contenu et créer des souscriptions mensuelles où tu t’abonne entre 1 et 20 euros par mois et y a des choses différentes en fonction de ça. On va dire que c’est une tendance qui prend le pas en digital. C’est quelque chose que je vois quand je suis un peu les gens de mon secteur qui font ça. Donc, je pense que ça fait quelques petites rénovations. Merci beaucoup d’autres choses. Je reprends la main sur le podcast. Est-ce que toi, tu as vu des trucs énormes ?

Louis : Moi, j’avais vu quelque chose sur les canettes que quelqu’un m’avait demandé si j’avais vu pendant un temps. Y avait. Il y avait un design sur les canettes qui faisaient filmer avec son appareil photo. On avait le design qui se développait en réalité augmentée. Ouais, c’est quelque chose de vachement plus poussé, mais ce sont des trucs. C’est quelque chose de très fort, mais ça, c’est assez fou.

Ludovic : Et puis, c’est assez cher aussi. Moi, j’ai commencé à aller et j’ai fait des artistes, des articles de blogs qui parlent de la réalité augmentée parce que ça faisait une véritable bombe dans les yeux. J’ai déjà fait 2 3 tests aussi avec une appli ou tu scanne l’étiquette. Et puis je vous laisser essayer. Trois projets sur 2021. Je n’ai pas eu le temps parce que j’ai développé d’autres choses, mais du coup, je m’y intéresse. C’est bien, il y a pas mal de marques comme ça. Tu pourras voir, par exemple, une marque australienne. Et tu vois en gros des prisonniers qui ont été exportés en Australie parce qu’avant, c’était la prison britannique et en gros sur leur tête sur la bouteille. Et quand tu scannes avec leur appli, ils se mettent à parler et à raconter leur histoire. Et du coup, ça fait un véritable buzz. A super bien marché. Aux Etats-Unis aussi. Le vin est dégueulasse, mais le marketing était top. Et du coup, ils ont utilisé la réalité augmentée pour faire ça. Et cette marque-là qui s’appelle Treasuries Wine. Ils ont après 4, 4 ou 5 différentes bouteilles de vin avec la réalité augmentée, notamment une bouteille Walking Dead. C’est assez fou, le truc quand tu, quand tu mets deux bouteilles côte à côte. Tu scannes, le perso principal de la qui sort d’un zombie qui sort et batte ce genre sur ta table Tura et à s’esclaffer dans l’enquête à travers. Mais c’est assez fou et après coup, tu peux venir à ce niveau-là. Effectivement. C’étaient des trucs pour pousser les choses à haut niveau. Mais c’est pareil, c’est ce qui me fait voir chaque fois que je n’avais pas 1000 balles minimum. En termes de ça, ça commence au plus bas de gamme qu’on puisse faire.

Louis : Est-ce que toi, personnellement, pour ton l’entreprise, tu aurais une idée de communication digitale innovante à mettre en place ?

Ludovic : Ce qui est. J’expérimente tout le temps, donc en fait, je vais avoir 30 idées à la seconde et il faut que je me batte avec moi-même pour savoir laquelle je vais mettre en place. Et du coup, c’est vrai que c’est assez. C’est assez compliqué. Je pensais à mettre en place un deuxième podcast avec un format plus court de 10 minutes parce que les gens pas forcément le temps d’écouter 45. Une heure de podcast, donc, donc ça après. Du coup, je pense à la mensualisation dont je parlais tout à l’heure. Je pense à plein de trucs. Là, je me suis intéressé à la crypto monnaie y’a pas longtemps et du coup, ça, ça n’en était. Je regardais plein de vidéos sur YouTube pour essayer de comprendre ce que c’était la blockchain. Les bitcoins, ce sont les trucs comme ça parce que c’est un peu tendance et tout le monde en parle en ce moment. Du coup, je me disais que je ne pourrais pas créer une monnaie virtuelle qui s’appellerait je ne sais pas la Super Recogne et du coup, pouvoir faire un lien avec superposition et financer des projets. Parce qu’en fait, ce qui m’intéresse, c’est vraiment d’aider les brasseurs législateurs. Tout ça et là, leur principal problème, c’est le financement et c’est ce qui revient tout le temps. Ils n’arrivent pas à se faire financer ou ne savent pas comment, etc. Plus traditionnel, qui reste élimé le marketing et le podcast. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir d’autres idées relativement souvent. Et après, il y a ma petite voix qui me dit Arrête la Torah, pas le temps. C’est plus en termes de temps et je suis tout seul dans ma boite. Je dois tout faire et ce temps-là, c’est du temps ne que t’as pas assez avec ton client aussi. Donc du coup, pour arriver à faire la part des choses entre le temps, pas le budget, etc. Tout ce que j’ai mis en place en 2020, on va dire que ça prenait énormément de temps. Et avec le Covid, ça tombait bien. Mais attention à ne pas trop s’éparpiller pour que chacun puisse faire un truc que tu cites un blog et tu ne mets pas à jour tous les trois ou six mois. Tu as l’air un peu bas d’une boite qui n’est pas dans le coup. Ce n’est pas l’idée non plus que j’en ai envie. J’ai envie de donner aux gens sans cesse des nouvelles idées, mais pas tout le temps réalisable. Cryptomonnaie sera un sacré chantier de l’orienté sur les outils de communication digitale. J’en ai vu passer aussi plein avec des jeux qui se créent sur les cryptos, des tirelires, des financements participatifs ou même des Français de stacking, des cryptos pour financer d’autres. Bon aussi, je me suis intéressé à toi. Apparemment, ça explose, ça explose. Ce n’est surement pas fini. Il y a plein de choses qui peuvent se créer grâce à cette ceinture. Mais après, faut se faire aider par un geek. Moi, je me considère aussi comme étant un geek, mais là, c’est un pas vers un niveau plus compliqué.

Louis : Merci Ludovic. On arrive à la fin de l’entretien de ce podcast.

Ludovic : Merci à toi.

Ludovic Mornand

Ludovic Mornand

PODCASTER & BOSS FINAL

Ludovic est le fondateur et directeur de Studio Blackthorns et SuperPotion™. Il anime les émissions SuperPotion™, The Bottlefield Show et 1000 Hectos, toutes les trois spécialisées dans le secteur de la boisson.

« À travers ce podcast, à la fois fun et enrichissant, j’ai souhaité marquer mon empreinte d’expert dans le secteur de la boisson alcoolisée et non-alcoolisée en invitant des professionnels de l’industrie : brasseurs, distillateurs, vignerons, cavistes, journalistes. Mon but est d’apporter de l’inspiration à ces acteurs de la filière Potions pour les aider à sans cesse se renouveler. C’est ainsi qu’est né le podcast SuperPotion™, une émission divertissante et empreinte de nostalgie pop-culture pour les années 90s. SuperPotion, un élixir d’innovation pour sublimer toutes vos boissons ! »